Cet item est
nouveau par rapport à l'ancien référentiel. Il
s'agit ici d'utiliser un logiciel de simulation (ou de
modélisation) et d'en repérer les limites. Le domaine
d'utilisation n'est pas précisé, ce qui laisse ouvert
plusieurs possibilités. Voici quelques exemples possibles :
- Utilisation d'un logiciel de simulation (ou modélisation)
dans le domaine scientifique : on pourra noter ici
l'intérêt du logiciel pour comprendre par exemple le mode
de l'infiniment petit qui exclut toute possibilité de
manipulation.
- Utilisation d'un logiciel de modélisation et simulation en
technologie : dans ce contexte, on verra l'intérêt de
l'anticipation qui permet au concepteur de simuler un fonctionnement
sans avoir obligatoirement à réaliser un prototype par exemple.
- Il semble que l'on peut aussi y intégrer la
possibilité de faire des simulations à partir d'un
tableur : étude démographique en géographie,
évolution du coût de production d'un produit en fonction
du matériau choisi, incidence sur les chances de
réussir un examen en fonction de l'évolution des notes
et des coefficients accordés à une discipline...
Etc.
Dans tous les cas de figure il paraît important de montrer que les
simulations s'appuient sur une approche théorique et que les
contraintes de la réalité peuvent "mettre à mal"
des démonstrations théoriques appuyées sur
des simulations concordantes. Pour ne donner que quelques exemples, on
pourra mettre en évidence qu'une simulation
d'électrolyse de l'eau donne toujours des résultats
parfaits alors que la conduite d'une expérience réelle
d'électrolyse révèle parfois des surprises car des
phénomènes (corrosion) viennent perturber le bon
déroulement de l'expérience et "chahuter les formules
théoriques". De même une simulation de fonctionnement sur
une maquette virtuelle en technologie pourra être remise en cause
et interrogée par la non prise en compte de la précision
plus ou
moins grande observée dans la fabrication des pièces qui
peut conduire à constater que le prototype ne fonctionne pas
alors que théoriquement tout prouvait le contraire.
Même si cela n'apparaît pas de manière explicite
dans l'item, il paraît important de développer l'esprit critique
des élèves pour qu'ils n'accordent pas une confiance
aveugle à la démonstration virtuelle, par
conséquent, on peut imaginer que l'élève qui a le
réflexe de compléter une simulation logicielle par une
expérimentation réelle concrète est en mesure de
valider l'item, au même titre que celui qui complète sa
simulation par des réserves et des vérifications.
Si cet item n'est pas facile à valider, il a en contre partie le
mérite de mettre l'accent sur le développement de
l'esprit critique et la distanciation qui doivent conduire
l'élève à ne pas accorder une confiance aveugle
aux résultats fournis par l'outil informatique.