B L'indicateur de vitesse (anémomètre)
La vitesse d'un appareil en vol est affichée en noeuds. Ces indications
sont obtenues à partir d'une prise de pression par une sonde (tube
de Pitot) située à l'extérieur de l'avion, dans l'axe
du flux d'air. Cette mesure compare la pression atmosphérique et la
pression du flux d'air, actionnant un mécanisme qui fait tourner l'aiguille
du cadran gradué en noeuds (1 noeud = 1 mile nautique = 1,852 km).
C Température
et pression d'huile
Un tableau de bord présente toujours un cadran fonctionnant comme un
thermomètre pour la température de l'huile ainsi qu' un manomètre
pour la pression d'huile.
D Le tachymètre
Il indique le nombre de tours/minute du moteur d'un appareil à hélice
ou le pourcentage de régime d'un réacteur.
E La jauge de carburant
A surveiller scrupuleusement si on ne veut pas tomber en panne... surtout
à plus de mille mètres du sol
F Le compas
Il s'agit généralement d'un compas digital contrôlé
par un gyroscope. Il se compose d'un affichage indiquant le cap suivi par
l'avion et son cap opposé.
Avant chaque vol, il est nécessaire d'ajuster manuellement la valeur
correcte correspondant au compas magnétique à un endroit donné.
G L'altimètre
Cet instrument indique l'altitude à laquelle vole l'avion. Les graduations
sont exprimées en pieds. Là aussi, un réglage s'impose
avant un vol en fonction des conditions météorologiques qui
modifient la pression atmosphérique, et surtout de l'altitude à
laquelle est situé l'aérodrome. En effet, en Europe, on utilise
un calage "QFE" indiquant comme point de référence ("0 pied")
une prise d'altitude au niveau de la piste de décollage alors qu'aux États-Unis, on préfère le calage "QNH" qui affiche constamment
l'altitude de l'avion par rapport au niveau de la mer. La petite aiguille
indique les milliers de pieds, la grande correspond aux centaines. La réalité
est plus compliquée et moins synthétique qu'il n'y paraît.
En effet, le type de calage dépend des zones survolées. En montagne,
par exemple dans les Vosges, on utilise le QNH pour pouvoir lire directement
une altitude/mer également altitude des sommets du relief mentionnées
sur toutes les cartes. De cette manière toute erreur de calcul entre
altitude du terrain et du sommet de la montagne est impossible. C'est beaucoup
plus sécurisant. En survol de plaine on optera pour un calage QFE et
on lira alors une altitude/sol. Le troisième calage est basé
sur une référence isobarique 1013 hectopascal qui permet de
définir des niveaux de vol en milliers de pieds (abréviation
FL pour Flying Level). Ex: FL 100 signifie un niveau de vol 10.000 pieds,
FL 195 un niveau de vol 19.500... Il arrive que, alors que vous utilisez un
type de calage, un contrôleur vous informe ou vous demande votre altitude
dans un autre référentiel. Quelle "galère" et surtout
il faut savoir vite recalculer.
H Le variomètre
Il indique le taux de montée ou de descente d'un avion en milliers
de pieds par minute ou en mètres/seconde, selon les cadrans et les
régions du monde.
I Indicateurs VOR-ADF et sélecteur
de radiales
Ces cadrans sont indispensables pour la radio-navigation. Ils permettent de
situer l'avion par rapport à des balises émettant des signaux.
Ainsi, il est possible de connaître la position d'un appareil volant
sans visibilité, par mauvais temps ou de nuit en comparant son cap
avec les informations de direction émises par les balises.